Dans le cadre de la campagne J’aime mon service de garde public!, la CSQ et la FIPEQ-CSQ invitent la population à envoyer des valentins au nouveau ministre de la famille, Sébastien Proulx.

Montréal, le 11 février 2016. – Dans le cadre de la campagne J’aime mon service de garde public!, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) invitent la population à envoyer des valentins au nouveau ministre de la famille, Sébastien Proulx.
Des valentins comme cris du cœur
Dès aujourd’hui, la population est donc invitée à signer le valentin à http://jm.lacsq.org/ afin qu’il soit transmis au ministre de la Famille. « Notre réseau de services de garde public, il nous tient à cœur! Nous souhaitons que les valentins qui seront envoyés charment et sensibilisent le nouveau ministre de la Famille à l’importance de ce service public, tant pour nos tout-petits que pour nos familles. Notre réseau de services de garde public, c’est un investissement pour l’avenir du Québec et une étape importante vers la réussite éducative », affirme la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Dès sa création, la CSQ a eu à cœur de défendre le réseau public de services de garde à la petite enfance qui, tout en offrant des services éducatifs à nos tout petits, permet aux femmes d’accéder plus facilement au marché du travail et apporte un soutien essentiel aux familles du Québec.
Rappelons que sa fédération de la petite enfance, la FIPEQ-CSQ, représente plus de 11 000 responsables d’un service de garde en milieu familial et plus de 2 000 éducatrices en CPE qui travaillent chaque jour auprès de nos tout-petits.
Faire contre mauvaise fortune bon cœur
La CSQ et la FIPEQ-CSQ sont d’avis que même si le milieu de la petite enfance a été secoué par plusieurs mauvaises nouvelles dans les derniers mois, le nouveau ministre, Sébastien Proulx, a toujours la possibilité de débuter son mandat sur la bonne voie : « Le nouveau ministre de la famille doit faire preuve de leadership en mettant tout en œuvre pour assurer la pérennité de notre réseau public de services de garde. Il doit notamment être à l’écoute des travailleuses de la petite enfance pour connaître les besoins du milieu. De plus, il doit renverser la vapeur en annulant les compressions annoncées, des compressions de 120 millions qui mettent en péril le réseau public de services de garde à la petite enfance, une richesse inestimable pour notre société. Le ministre doit aussi revoir la modulation des tarifs qui accroit l’appauvrissement des familles du Québec. Nous lui demandons de revenir au principe de la contribution unique et universelle », ajoute la leader syndicale.
Au cœur de l’égalité des chances et de la réussite éducative
Enfin, la CSQ et la FIPEQ-CSQ rappellent que si le gouvernement se targue de vouloir faire de l’éducation une priorité, il doit réaliser que la petite enfance est la ligne de départ de l’éducation : « Les services éducatifs à l’enfance forment le premier maillon du système d’éducation au Québec. C’est essentiel d’investir dans une éducation de qualité pour nos enfants, et ce, dès leur plus jeune âge. Nos responsables d’un service de garde en milieu familial et nos éducatrices en CPE travaillent chaque jour pour outiller nos enfants pour l’avenir et les accompagner dans leur développement. Le réseau doit absolument rester universel et accessible, c’est essentiel pour les familles et cela permet de donner à toutes et tous les mêmes chances de réussite, et ce, dès la petite enfance », conclut Louise Chabot.
Profil de la CSQ en petite enfance
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont 11 700 responsables d’un service de garde en milieu familial et près de 2 400 travailleuses dans les installations des CPE. La FIPEQ-CSQ est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.