Montréal, le 12 février 2018. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est fière d’être partenaire des Journées de la persévérance scolaire qui se déroulent du 12 au 16 février.
Louise Chabot, présidente de la CSQ, souligne d’entrée de jeu que le meilleur moyen de favoriser la persévérance, c’est d’abord de travailler sur la précarité économique et sociale qui se dresse sur le chemin de trop de jeunes. « Favoriser la persévérance scolaire, c’est avant tout des conditions essentielles à réunir. Par exemple, bonifier les politiques sociales afin d’améliorer la vie des élèves, jeunes comme adultes, c’est majeur. Si on arrive comme société à faire des choix collectifs qui permettront qu’une majorité de jeunes arrivent en classe le ventre plein, la tête libre, le corps en forme et reposé, donc disponibles aux apprentissages, nous aurons déjà réalisé de grandes avancées pour faire échec au décrochage. »
Pour la présidente de la CSQ, la persévérance scolaire se construit tout au long du parcours des jeunes, du centre de la petite enfance (CPE) jusqu’à l’âge adulte, par la multiplication des gestes de tout l’entourage, à commencer par ceux du personnel de l’éducation.
Ce dernier met tout son cœur à transmettre et à donner le goût du savoir, à soutenir le développement des enfants, jeunes et adultes en formation, à les accompagner dans leur cheminement pour les aider à trouver leur voie.
En terminant, la présidente de la CSQ soutient que le gouvernement du Québec doit accorder une place prépondérante à l’éducation. « Il est clair qu’il y a un mouvement au Québec en ce moment, un élan de la population qui demande qu’on remette l’école publique au cœur des priorités. Il est nécessaire d’investir massivement pour faire de l’école un lieu accueillant, inspirant, motivant et porteur, où il fait bon apprendre. »