Montréal, le 2 septembre 2022. – Alors que la campagne électorale prend son envol, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD rappelaient aujourd’hui, d’une seule voix, en conférence de presse, que les travailleuses et les travailleurs qu’elles représentent sont préoccupés par la nécessité de réinvestir massivement en santé et en éducation, par des conditions de vie décentes en plein contexte inflationniste, par la lutte aux changements climatiques avec une transition juste et par la mise en place d’une politique industrielle structurante et ambitieuse pour le Québec de demain. Tant les centrales syndicales que les travailleuses et les travailleurs attendent des engagements clairs des partis en ce sens.

« La pandémie aura démontré à quel point les services publics font partie du quotidien des Québécoises et des Québécois, à quel point ils ont été fragilisés et à quel point ils sont un rouage essentiel à une société et à une économie qui fonctionnent. Il faut un réinvestissement en santé et en éducation, c’est criant! Les annonces électorales qui font les manchettes ne sont pas toujours les plus structurantes ni les plus porteuses pour un projet de société, malheureusement. Nous invitons la population à voir plus loin et à exiger plus des différents partis que des promesses mille fois déjà entendues », de lancer les leaders syndicaux.

Dès les premières heures suivant le déclenchement de la campagne, l’inflation se profilait déjà comme une éventuelle « question de l’urne ». Loin d’être surpris, les dirigeants syndicaux soulignent que l’amélioration des conditions de vie et de travail font définitivement partie des préoccupations et des priorités des quelque 1 203 000 travailleuses et travailleurs qu’ils représentent, conjointement, dans l’ensemble du Québec, tant dans les secteurs publics que privés.

Ils insistent d’ailleurs sur l’importance de remettre les travailleuses et les travailleurs au cœur des décisions qui les concernent. « Il faut ouvrir le dialogue, avant, pendant et après les élections. C’est vrai pour les conditions de vie et de travail tout comme pour les grandes orientations politiques, économiques et sociales », d’insister les leaders syndicaux, soulignant que d’intervenir dans le débat public pour mettre de l’avant les préoccupations des travailleuses et des travailleurs fait partie de la mission des centrales syndicales pour défendre le bien public et la justice sociale afin de vivre dans un Québec plus égalitaire.

« L’objectif n’est évidemment pas d’inciter les travailleuses et les travailleurs à voter pour un parti ou un autre, mais plutôt de mettre les projecteurs sur ce que proposent les formations politiques et sur les enjeux sur lesquels nous voulons les voir prendre de réels engagements. Une campagne électorale est un moment stratégique pour mettre de l’avant les préoccupations des personnes que nous représentons. »

Les quatre centrales syndicales invitent donc la population à bien s’informer, à comparer les différents programmes des formations politiques et, surtout, à aller voter le 3 octobre prochain.

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD représentent plus de 1 203 000 travailleuses et travailleurs partout à travers le Québec, tant dans les secteurs publics que privés.