Les maux de la langue

Cadre

24 octobre 2014

Le mot cadre sert à former des noms composés comme loi-cadre, programme-cadre, plan-cadre, entente-cadre, accord-cadre. Il vient alors préciser qu’il s’agit d’un texte qui sert de base à l’élaboration d’un document plus détaillé.

Le mot cadre sert à former des noms composés comme loi-cadre, programme-cadre, plan-cadre, entente-cadre, accord-cadre. Il vient alors préciser qu’il s’agit d’un texte qui sert de base à l’élaboration d’un document plus détaillé. Dans le même ordre d’idées, on trouve norme-cadre, négociation-cadre, où le nom cadre a le sens de « structure servant de base à… ». Ces mots composés s’écrivent avec un trait d’union, et les deux noms prennent la marque du pluriel (des lois-cadres, des ententes-cadres, etc.).
Employé au pluriel, ce nom désigne l’ensemble des personnes qui dirigent dans une entreprise ou un organisme. Par extension, on l’utilise maintenant quand il s’agit d’un seul individu faisant partie de ce personnel. Il décrit dorénavant une catégorie sociale occupant une place bien précise dans le monde du travail. Il s’emploie aussi bien pour un homme que pour une femme. On dira donc un cadre ou une cadre, la forme femme cadre n’étant pas recommandée.
Lorsqu’on construit des composés où il fait référence à des fonctions de direction, le mot cadre est en apposition et n’est pas lié au nom qui le précède par un trait d’union. L’Office québécois de la langue française mentionne, entre autres, personnel cadre, conseiller cadre ou conseillère cadre et fonction cadre. Ici encore, les deux mots prennent la marque du pluriel (des fonctions cadres, etc.).