Les maux de la langue

Agenda

29 janvier 2007

Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF) :

En français, le mot « agenda » désigne un carnet prédaté où l’on inscrit son emploi du temps (ce carnet peut être électronique). Par extension, au figuré, il désigne parfois l’ensemble de choses à traiter dans une période donnée, et peut être synonyme de « emploi du temps, de calendrier » (au sens figuré). Mais cette dernière acception demeure critiquée.

En anglais, le mot peut désigner également le programme ou l’ordre du jour d’une réunion ou bien le programme ou la ligne d’action d’un parti (selon « Le Colpron »). Dans ce sens, son utilisation en français constitue un anglicisme.

Exemples :

– Pour Noël, j’ai reçu un magnifique agenda de poche.

– J’ai un emploi du temps (et non un agenda) très chargé ces temps-ci.

– Le musée a présenté le calendrier (et non l’agenda) des conférences pour l’année à venir.

– Quel est l’ordre du jour (et non l’agenda) de la réunion?

– Quel est le programme ou quelle est la ligne d’action (et non l’agenda) du parti ?

Quant à l’anglicisme « agenda secret » (« hidden agenda »), on le remplacera par diverses expressions telles que : « objectif secret, intentions cachées, stratégie secrète ».