Montréal, le 26 mai 2014. – Des responsables d’un service de garde en milieu familial, (RSG) membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), ont planté ce matin cinq mille fanions devant les bureaux régionaux du ministère de la Famille (MF) à travers la province.
Les RSG veulent ainsi rappeler à la nouvelle ministre de la Famille, Francine Charbonneau, qu’il est essentiel de conclure rapidement les négociations de leur deuxième entente collective. Sur les fanions, on pouvait lire la mention « Au cœur de votre famille : 13 600 RSG prêtes à négocier », phrase qui illustre parfaitement l’état d’esprit de ces travailleuses.
Des RSG mobilisées et déterminées
Pour Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ, « cette action de visibilité veut rappeler à la ministre Charbonneau que malgré la pause des discussions annoncée le 30 avril dernier par le gouvernement libéral, les RSG de l’ensemble du Québec restent mobilisées et sont prêtes à poser des gestes concrets pour faire avancer leur négociation ».
« Pour la FIPEQ, ce qui a été proposé jusqu’à présent par le MF afin de régler les problèmes de relations de travail au quotidien entre les RSG et les bureaux coordonnateurs (BC), n’est pas satisfaisant. Nous voulons avoir des lieux de discussion avec les BC pour régler les situations problématiques, en grande partie causées par des interprétations divergentes quant à l’application de la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance », précise Kathleen Courville.
Une phase cruciale qui débute
Rappelons que les négociations des RSG de la FIPEQ-CSQ ont débuté concrètement le 15 octobre 2013 et qu’elles entrent dans une phase cruciale alors que seront abordés les sujets plus lourds, notamment la rémunération, les mesures disciplinaires et la répartition, l’octroi et le maintien des places à contribution réduite.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente près de 14 000 responsables d’un service de garde en milieu familial et près de 2 000 travailleuses dans les installations des CPE. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.