Société

21 juin 2020, Journée nationale des autochtones

19 juin 2020

Depuis les années 70, la CSQ milite en faveur de l’autodétermination des peuples autochtones afin que ceux-ci disposent de l’autonomie leur permettant d’exercer leurs compétences en matière d’éducation. En cette Journée nationale des peuples autochtones, la Centrale tient à mettre en lumière les réalités autochtones et les actions syndicales que nous posons pour aider nos membres à accompagner les peuples autochtones dans leurs combats.
Un peu d’histoire
Pour comprendre la relation encore difficile que les autochtones ont envers l’éducation, il est important de faire un bref retour historique. Les pensionnats indiens ont eu des impacts sur des générations dans les différentes communautés du Québec.
La mise en œuvre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, le plus important règlement de recours collectif de l’histoire du Canada, a débuté en 2007. Elle prévoyait notamment l’établissement de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), mise sur pied en 2012, afin de faciliter la réconciliation entre les anciens élèves des pensionnats indiens, leurs familles, leurs communautés et tous les Canadiens et Canadiennes.

Un nouveau et puissant désir de tourner la page sur les événements passés est né, afin qu’il soit possible de bâtir un avenir plus solide et plus sain. Le processus de vérité et de réconciliation, qui s’inscrit dans une réponse holistique et globale aux séquelles des pensionnats indiens, est une indication et une reconnaissance sincère de l’injustice et des torts causés aux autochtones, de même que du besoin de poursuivre la guérison. C’est un véritable engagement à établir de nouvelles relations reposant sur la reconnaissance et le respect mutuel qui prépareront un avenir meilleur.
Plus récemment, le Québec a adopté son Plan d’action gouvernemental pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits 2017-2022, Faire plus, faire mieux. Une troisième édition de l’ouvrage de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Mythes et réalités sur les peuples autochtones, a récemment été publiée. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a, de son côté, fait un ajout aux règles budgétaires 2019-2020 pour sensibiliser le personnel scolaire aux réalités autochtones. Un pas dans la bonne direction pour les 104 633 autochtones du Québec.

Partager sa culture et son expérience

Dans le village nordique de Puvirnituq, la culture inuite se transmet en partie à l’école.

Vaincre le décrochage par le sport

Motiver les jeunes autochtones à l’école, ça passe par le sport, croient deux enseignants convaincus… et convaincants!

Plaidoyer pour une importante réforme autochtone

Ida Faries et Ulaayu Pilurtuut plaident pour une très grande réforme du système scolaire des peuples autochtones, enracinée dans la préservation de la langue, de la culture et des connaissances ancestrales.

Relever les défis du nord

Contexte particulier, éloignement, réalités sociales : la vie syndicale au nord ne s’organise pas exactement comme au sud.

Communications, cultures, et territoires – Les défis du syndicalisme autochtone

Le Nunavik et Eeyou Istchee, c’est presque le bout du monde. Comment la vie syndicale s’anime-t-elle dans l’immensité de ces territoires?

Une femme en action pour les jeunes autochtones

Inspirés par la Commission de vérité et réconciliation, du personnel enseignant et des étudiants du Collège Dawson décident, il y a deux ans, de lancer The First Peoples’ Initiative afin de développer des services de soutien aux jeunes autochtones. En février 2016, le First Peoples’ Centre a ouvert ses portes. Rencontre avec sa coordonnatrice, Orenda Boucher.

InnuRassemble, une initiative inspirante

Mariant avec ingéniosité les arts de la scène et les matières au programme scolaire, le projet InnuRassemble réussit à briser des tabous, à éliminer des préjugés et à bâtir des ponts entre les jeunes du secondaire de Baie-Comeau et de la communauté innue de Pessamit. Petite histoire d’un succès qui, depuis 2009, ne cesse de prendre de l’ampleur.

Syndicat des employées de femmes autochtones du Québec : une première convention collective

L’an 2015 marquera la signature de la première convention collective du Syndicat des employées de Femmes autochtones du Québec (SEFAQ). Pour ces travailleuses militantes qui déploient, au quotidien, des efforts pour obtenir la reconnaissance du droit à l’égalité des femmes autochtones, leur syndicalisation allait de soi. Retour sur une lutte pour l’obtention de conditions de travail décentes.