13 600 RSG, affiliées à la FIPEQ-CSQ poursuivent leur mobilisation et leurs moyens de pression pour obtenir une deuxième entente collective en participant à une grève générale d’une journée complète qui se tiendra le 7 juillet 2014 partout à travers le Québec.

Montréal, le 7 juillet 2014 – 13 600 responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG), affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) poursuivent leur mobilisation et leurs moyens de pression pour obtenir une deuxième entente collective en participant à une grève générale d’une journée complète qui se tiendra le 7 juillet 2014, partout à travers le Québec.
Les responsables d’un service de garde affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) dénoncent la fermeture du gouvernement libéral. Lors de cette journée de grève, elles organiseront des rassemblements régionaux à travers le Québec afin de faire pression sur le gouvernement dans le but de faire avancer les négociations.
Aucune réponse à la table de négociation
Les négociations progressant encore trop lentement, les RSG ont jugé opportun d’accentuer les moyens de pression en déclenchant une première journée de grève complète à la grandeur du Québec.
« Nous, les 13 600 RSG affiliées à la FIPEQ-CSQ, sommes plus que jamais mobilisées et déterminées à obliger le gouvernement libéral à faire avancer les négociations. Il est temps que les vrais enjeux soient discutés », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Mme Kathleen Courville.
« Ce service public est essentiel et permet à des milliers de femmes d’accéder au marché du travail. En améliorant les conditions de travail des RSG partout au Québec, on améliore aussi directement les services offerts aux tout-petits. Il faut voir ces services comme un investissement indéniable dans la société québécoise », réitère la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Mme Louise Chabot.
Une ministre qui doit vouloir plus que « parler »
Mme Courville invite donc la ministre de la Famille et des Aînés, Francine Charbonneau, à entendre le message lancé par les RSG et à manifester la volonté politique nécessaire pour faire avancer la négociation sur la voie d’un règlement.
« La ministre doit faire plus que répéter dans les médias qu’il faut laisser place à la discussion et elle doit donner le mandat à son porte-parole de discuter car, en ce moment, nous n’avons aucune réponse à nos demandes. Il est maintenant temps de régler et d’apporter de vraies solutions à l’impasse de la table de négociation », ajoute Mme Courville.
Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2013 et qu’elles ont déposé leurs demandes monétaires le 13 juin dernier. Les discussions sur les sujets prioritaires, notamment l’inefficacité du régime de relations de travail actuel, leur autonomie professionnelle, le respect de la vie privée et la rémunération juste et équitable de leur travail, sont toujours en cours.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente 13 600 responsables d’un service de garde en milieu familial et près de 2 000 travailleuses dans les installations des CPE. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.