Éducation

Premier échange avec la nouvelle ministre de l’Éducation

25 septembre 2025

La CSQ et ses fédérations du réseau scolaire ont rencontré cette semaine, pour la première fois, la nouvelle ministre de l’Éducation, Sonia LeBel. Ce fut l’occasion pour la Centrale d’établir un premier contact, de présenter ses priorités et de tester l’écoute de la ministre. Si l’accueil a été jugé positif, la CSQ et ses fédérations attendent désormais des gestes concrets.

Par Audrey Parenteau, rédactrice en chef

En compagnie du président de la CSQ, Éric Gingras, les représentantes et représentants de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), de la Fédération du personnel professionnel de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) et de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ) ont échangé avec la ministre sur les défis pressants qui touchent le milieu scolaire.

Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ, Marie-Josée Dallaire, présidente de la FPEP-CSQ, Éric Gingras, président de la CSQ, Carolane Desmarais, présidente de la FPPE-CSQ, et Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.

« Le but de cette rencontre-là, c’était d’établir un premier contact, d’être en mesure de placer nos priorités et de voir si la ministre était à l’écoute. Et elle semblait l’être », a déclaré Éric Gingras à l’issue de cette rencontre. Il a rappelé que la relation de confiance établie avec Sonia LeBel au moment des conventions collectives, alors qu’elle était présidente du Conseil du trésor, constituait un socle pour la suite, tout en soulignant que « maintenant, ce qu’on attend, ce sont des gestes concrets ».

Les fédérations ont discuté des conséquences désastreuses qu’ont les coupes en éducation et elles ont insisté sur la question de la violence en milieu scolaire, un problème qui touche toutes les catégories de personnel. « On veut que notre ministre soit au rendez-vous pour s’assurer que les collègues soient protégés, mais aussi qu’on en parle et qu’on ne fasse pas semblant que ça n’existe pas », a ajouté le président de la CSQ.