Montréal, le 30 avril 2025. – L’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ) dénonce la lenteur des négociations aux tables du personnel enseignant et de soutien, qui sont au point mort depuis bientôt une semaine.
« Nous venons de compléter le 30e mois de négociation pour les enseignants et le personnel de soutien de la Commission scolaire Kativik, alors que la vaste majorité des tables de la fonction publique ont conclu des ententes depuis plus d’un an. La réussite éducative des élèves et la rétention du personnel, c’est aussi important dans le Nord! », souligne Larry Imbeault, président de l’AENQ-CSQ.
Le leader syndical soutient que l’employeur fait preuve d’une fermeture injustifiée. En effet, celui-ci a jugé irrecevable la plus récente contre-proposition syndicale à la table enseignante, qui visait à conclure les négociations.
Des plaintes de mauvaise foi
Le contexte actuel de négociation avec la Commission scolaire Kativik est particulièrement difficile. Mentionnons que l’AENQ-CSQ a récemment déposé des plaintes en vertu du Code du travail concernant une négociation de mauvaise foi pour ses deux tables (enseignante et soutien). Une audience est d’ailleurs prévue pour la plainte concernant la table enseignante le 9 mai prochain.
« L’employeur s’acharne à faire traîner indûment les négociations aux deux tables. Si ce blocage persiste, nous nous dirigerons vers une rentrée scolaire sans entente de principe ni ajustements salariaux. Cela se traduirait alors par une deuxième année d’écart avec le reste du personnel scolaire de la province, ce qui serait absolument déplorable. Nous demandons à l’employeur d’accélérer la cadence afin que nous puissions en arriver à une entente négociée le plus rapidement possible », conclut Larry Imbeault.