De plus, elles s'inquiétaient de la perte de plusieurs postes au sein de cet organisme à but non lucratif, géré selon un modèle de gouvernance démocratique, où la précarité est accentuée par un système de financement aléatoire. Si leur démarche de syndicalisation a été ponctuée de nombreux obstacles juridiques – l'employeur refusant de reconnaître le statut provincial des activités menées par l'organisme –, elles sont demeurées solidaires tout au long de ce parcours.
« Les membres du SEFAQ sont fières d'avoir travaillé à la mise en place de cette première convention collective en appliquant leurs valeurs d'égalité, de justice et de respect. Nous souhaitons remercier la CSQ et la FSAQ-CSQ pour leur soutien et l'esprit d'ouverture dont elles ont fait preuve tout au long du processus. Nous avons hâte d'avancer avec ce nouvel outil de travail. Meegwetch1! », affirme Jennifer Brazeau, présidente du SEFAQ.
Soulignons que Femmes autochtones du Québec réclame notamment la reconnaissance du droit à l'égalité législative et constitutionnelle pour toutes les femmes autochtones du pays. L'organisme veille aussi à aider ses membres à améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles.