Renée Bibeau1 explique que la nouvelle démarche, amorcée il y a un an, mise sur la collégialité plutôt que sur un rapport de force. « Les travaux paritaires sont réalisés dans une dynamique d'équipe et encadrés par un animateur neutre, des objectifs clairs et des balises à respecter. Par exemple, des propositions contraires au principe de l'ancienneté sont inadmissibles. »

Elle précise que la démarche comporte aussi une obligation de résultats, en raison de la négociation locale et qu'en cas d'échec, cette dernière reprend son cours. Six enjeux ont été ciblés à la table principale, soit l'affectation, l'accessibilité aux postes, les surveillants d'élèves, les secrétaires d'école, les services de garde et les techniciens en éducation spécialisée.

Une exploration essentielle

« Nous avons cherché à comprendre, entre autres, pourquoi il y avait des mouvements de personnel. Premier constat : il y a trop de postes à temps partiel. Nous avons donc travaillé ce volet et obtenu le mandat de jumeler les petits postes afin d'en faire des postes à temps complet », poursuit-elle.

S'est ensuite amorcé le travail aux tables chantiers, où siègent une personne représentante de chacun des corps d'emploi visés, du syndicat, de même qu'un membre de la direction des écoles primaires et secondaires, des centres et des ressources humaines.

« On y explore toutes les possibilités. Les idées sont classées par catégorie, et on vote pour celles à retenir, d'où l'importance de la parité », précise-t-elle.

Puis, les solutions sont évaluées et priorisées. Une simulation est aussi réalisée. « Nous en sommes à cette étape. Il est donc trop tôt pour parler des résultats. Toutefois, ce qui est certain, c'est qu'il n'y aura pas de statuquo. »


1 Renée Bibeau est présidente du Syndicat du personnel technique et administratif de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSQ).