Les données permettront de documenter la situation en vue de la prochaine négociation, en 2020.

« Nous nous pencherons, notamment, sur l'évolution des effectifs ainsi que sur la surcharge de travail et la précarité subjective. Ces dernières sont causées, selon nous, par une organisation du travail déficiente découlant d'une logique purement financière. À ce portrait s'ajoute un manque flagrant de reconnaissance. Il n'est pas étonnant, dans ce cas, de constater une perte de sens au travail », explique Anne Dionne1.

Parmi les étapes prévues, mentionnons la compilation des données sur les absences-maladie et autres congés, et la documentation du travail du personnel de soutien.

« Cette étude permettra de déterminer les ressources nécessaires pour améliorer significativement les conditions de travail de nos membres », conclut-elle.


1 Anne Dionne est présidente de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ).