Un message à l'intercom demande aux enseignantes et enseignants de ne pas envoyer d'élèves au local du service de garde, car Danielle Landry est en entrevue. Elle mentionne que « c'est un vrai tourbillon ici, les élèves viennent chercher des jouets, des ballons, ils viennent me porter des notes. Mon local sert parfois de lieu de réunion ou de travail d'équipe pour les classes, ça bouge, mais c'est comme ça que je veux que ce soit ! ».
Danielle Landry est technicienne en service de garde à l'école de l'Horizon-Soleil de Saint-Jérôme. Elle y travaille depuis l'ouverture du service de garde il y a 21 ans. Il s'agit d'une école de quartier pour la clientèle ordinaire de la maternelle à la 6e année et d'une école régionale à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord pour des élèves de 4 à 21 ans ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère ainsi que profonde.
Pour occuper ce poste, elle précise qu'il faut avoir la capacité de travailler sur plusieurs dossiers en même temps et celle de s'adapter à plusieurs situations. Il faut aussi être ouvert et savoir jongler avec les imprévus. Elle avoue qu'il y a beaucoup de travail de gestion, mais qu'il est important de maintenir un contact humain avec tout le monde. « Je fais le pont entre les éducatrices, les enfants, les enseignants, le personnel de soutien, les parents, la direction et les spécialistes. Pour arriver à offrir un service de qualité, il faut se parler ! »
Cette complémentarité de tous les intervenants et intervenantes a permis de réaliser, par exemple, un déjeuner pour les enfants et leurs parents d'une rare ampleur : « L'an dernier, nous avons servi 189 déjeuners lors de la semaine des services de garde. » De plus, le partage harmonieux des locaux permet aux élèves de bénéficier des gymnases et de la piscine, tout en ayant accès à la patinoire qui se trouve à proximité. « Des activités, il y en a pour tous les goûts ! », ajoute Danielle Landry.