Les négociations sont maintenant lancées dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux et de la petite enfance. Compte tenu de l’ampleur des difficultés vécues dans ces milieux, nous savons que les défis seront nombreux.

Si les conditions de travail actuelles du secteur public sont le fruit de nombreuses années de coupes budgétaires, de lois imposées et de politiques patronales décrétées au gré du vent, n’oublions pas que les milliards en surplus du gouvernement Legault ne sont pas tombés du ciel. Ils sont le résultat de l’austérité libérale qui a sauvagement coupé les services sur le dos des familles, des groupes plus vulnérables et des personnes salariées du secteur public.

Le gouvernement a maintenant la possibilité de faire en sorte que ces sacrifices soient relégués au passé en octroyant les marges de manœuvre nécessaires pour donner de l’oxygène aux employées et employés de l’État.

Nous l’avons mentionné sur toutes les tribunes et nous le répéterons sans relâche : il est impératif que le gouvernement fasse preuve d’ouverture et d’écoute pour l’amélioration des conditions de travail des travailleuses et travailleurs. C’est l’avenir des services à la population qui est en cause.

Cela fait déjà plusieurs années que nous avons fait la démonstration des nombreuses difficultés vécues dans les milieux de travail : la surcharge, le manque de soutien, le sentiment d’injustice, la faible reconnaissance, l’insécurité, le harcèlement psychologique, etc. Les conséquences sur le terrain portent des noms et se traduisent en pénurie de main-d’œuvre, en détresse, en précarité ou carrément en désertion professionnelle.

Le gouvernement Legault est aujourd’hui à la croisée des chemins : poursuivre l’austérité libérale qui étouffe le secteur public ou donner enfin le coup de barre nécessaire pour redresser la situation.

Les travailleuses et travailleurs ont le droit de bénéficier de ressources adéquates pour l’exercice de leurs fonctions. L’année 2020 sera l’occasion de nous mobiliser, ensemble, pour qu’enfin, ça change!