Le gouvernement et les gestionnaires ne voient plus le visage de celles et ceux qui donnent les services, pas plus que celui de celles et ceux qui les reçoivent. Ils sont obnubilés par ces modes de gestion toxiques, absolument contraires à la nature même des services que nous offrons en éducation, en santé et en petite enfance.

Optimisation, restructuration, abolition de postes, augmentation de la charge de travail, sous-traitance et précarisation : voilà ce que nous dénonçons. À ces pratiques, ajoutons ces exigences et ces normes de rendement insensées qui finissent par nous faire douter de nos compétences, par nous faire croire que nous sommes la source du problème et, trop souvent, par nous rendre malades.

Or, tout cela n’est pas dans notre tête, comme le rappelle notre récente campagne, qui mise sur l’action collective pour changer les choses dans nos milieux de travail. Il est essentiel de s’attaquer aux causes qui menacent la santé des travailleuses et travailleurs si l’on veut continuer à être en mesure d’offrir des services publics de qualité à la population.

De son côté, le gouvernement doit aussi faire le choix de l’humain. Et nous ne manquerons pas de le lui rappeler au cours de l’année, à toutes les occasions qui se présenteront, en réclamant des conditions salariales et de travail décentes.

C’est ce que je nous souhaite pour 2019 : un peu plus d’humanisme. Et vous pouvez compter sur la CSQ et son équipe pour être sur toutes les tribunes pour vous défendre et faire valoir vos revendications.

Solidarité!