« Avec le gouvernement qui prévoit transformer les commissions scolaires en centres de service, nous craignons plus que jamais le recours à la sous-traitance et des disparités importantes dans les services à rendre aux élèves », affirme Jacques Landry1.

Un travail à reconnaitre

Le nouveau président de la FPPE-CSQ entend redoubler d’efforts au cours du prochain mandat pour que le travail des professionnelles et professionnels de l’éducation soit reconnu à sa juste valeur. Il aborde son rôle non seulement avec la détermination de défendre les conditions de travail de ses membres, mais aussi avec celle de faire reconnaitre de plus en plus leur expertise, qui est essentielle à notre système public d’éducation.

« Les professionnelles et professionnels sont bien placés pour connaitre les besoins en éducation, que ce soit pour les services aux élèves, les services de soutien pédagogique, les services d’appui à l’organisation ou encore les ressources matérielles. Ils devront être davantage consultés dans l’organisation des services. »

À l’approche de la négociation

Jacques Landry rappelle que le contexte est différent de celui de la dernière négociation du secteur public en 2015. « Le gouvernement nage dans les surplus. On ouvre des postes professionnels en nombre important dans les commissions scolaires, mais on peine parfois à les combler. Il faut faire comprendre au gouvernement que le milieu scolaire doit être attrayant et compétitif pour attirer les meilleurs candidats et candidates qui travailleront auprès des élèves », conclut-il.


1 Jacques Landry, psychoéducateur, a été élu président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) en mai 2019.