La CSQ se penche sur les répercussions des changements climatiques qui touchent tout particulièrement les travailleuses et travailleurs du secteur public. Les épisodes de chaleur et la dégradation de la qualité de l’air des bâtiments en sont des exemples.

Dans le secteur public, les changements climatiques ont notamment pour effet :

  • d’augmenter la charge de travail et de la rendre plus pénible encore;
  • d’accentuer les risques en matière de santé et de sécurité au travail;
  • d’accélérer la dégradation des infrastructures et des bâtiments;
  • d’exercer une pression supplémentaire sur les services publics;
  • de provoquer des bouleversements majeurs pour les Premières Nations;
  • d’augmenter les primes d’assurances personnelles et collectives.

« La dégradation de l’environnement, tout comme la dégradation des conditions de travail, est le fruit d’une idéologie qui privilégie le rendement maximal à tout prix, sans égard aux conséquences engendrées à long terme. En ce sens, les solutions à ces deux enjeux sont complémentaires », affirme Anne Dionne1. 

Agir maintenant

La CSQ souhaite devenir un acteur clé de la transition juste2 en milieu de travail. Elle s’active d’ailleurs à mettre en branle un vaste chantier dont les objectifs sont de réduire son empreinte écologique et de revendiquer une action gouvernementale plus efficace.

La CSQ était présente dans les rues de Montréal et de Québec, le 27 septembre 2019, lors de la marche pour le climat.

Parmi les actions que la Centrale entreprend :

  • Travailler en collaboration avec des chercheuses et des chercheurs de l’INSPQ3 et de l’IRSST4, afin de récolter des informations sur les répercussions des changements climatiques sur ses membres et de développer des méthodes d’adaptation en milieu de travail.
  • Revendiquer auprès des décideurs un plan clair et ambitieux afin de faire face aux crises écologiques et sociales actuelles et futures.
  • Appuyer les mouvements citoyens qui se mobilisent en faveur de la transition juste, notamment au sein du Front commun sur la transition énergétique.

La CSQ a d’ailleurs fondé, avec plusieurs autres organisations syndicales, le collectif La Planète s’invite au travail, qui regroupe 1,2 million de travailleuses et travailleurs de tous les secteurs et de toutes les régions du Québec.

Le collectif, qui travaille en étroite collaboration avec La Planète s’invite au Parlement, s’est joint à la grève climatique mondiale qui a eu lieu le 27 septembre 2019. La CSQ était présente, à Montréal et à Québec, à la marche historique qui constituait le point culminant de la Semaine internationale d’action pour le climat.

Leader de la transition juste

Grâce au mouvement des Établissements verts Brundtland, la CSQ est bien placée pour assumer un leadeurship afin de faciliter la transition écologique qui est urgente et nécessaire.

« La mobilisation actuelle portée par nos jeunes nous inspire. L’apport de la CSQ au mouvement qui prend de l’ampleur est incontournable », dit Anne Dionne.


1 Anne Dionne est deuxième vice-présidente de la CSQ.
2 La transition juste est un ensemble de principes, de processus et de pratiques nécessaires pour répondre aux deux défis de ce siècle : diminuer l’empreinte écologique tout en maintenant et en améliorant la qualité de vie de l’ensemble de la population.
3 Institut national de santé publique du Québec.
4 Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail.