La solidarité au sein du mouvement syndical s’est bâtie au fil des luttes pour obtenir de meilleures conditions de travail. Travailleuses et travailleurs ont compris qu’ils ne pouvaient faire des gains qu’en étant unis. C’est ainsi qu’ils ont obtenu un salaire égal pour un travail égal, puis un salaire égal pour un travail équivalent.
Si la solidarité est importante localement, elle l’est aussi internationalement, car plusieurs enjeux, comme la pauvreté, les inégalités ou encore le combat pour des services publics de qualité, transcendent les frontières.
Apprendre des autres et partager
Active sur la scène internationale, la CSQ manifeste sa solidarité notamment par ses affiliations à des organisations comme l’Internationale de l’Éducation (IE), l’Internationale des services publics (ISP) et la Commission syndicale consultative de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ces organisations internationales permettent à la CSQ de participer à des forums de discussion et d’échange sur différents enjeux, par exemple le développement du numérique, la lutte contre l’évasion fiscale, la liberté académique dans les universités, la privatisation des services publics qui touche particulièrement les réseaux de la santé et de l’éducation, etc.
Grâce à ces affiliations, la CSQ est au fait des victoires obtenues par ses collègues d’autres pays. Elle est aussi informée des propositions mises de l’avant dans des forums internationaux auxquels participent les gouvernements. Elle peut ainsi demeurer vigilante face aux reculs vécus ailleurs et qui guettent les travailleuses et les travailleurs d’ici.
À travers le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF), une organisation accréditée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la CSQ manifeste aussi sa solidarité auprès de collègues francophones d’autres pays.
Des projets de coopération
Et ce n’est pas tout. La CSQ est également engagée dans des projets de coopération avec des syndicats africains, haïtiens et latino-américains, qu’elle soutient par des activités de renforcement des capacités.
C’est ainsi qu’en République démocratique du Congo, au Tchad, au Niger et en Colombie, la Centrale a aidé les syndicats à mettre sur pied des cercles d’étude dans les établissements d’éducation qui permettent aux enseignantes et enseignants de trouver des solutions aux problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ce syndicalisme de terrain a permis à des collègues colombiens de développer des écoles territoires de paix, et à des collègues congolais de lutter pour la gratuité de l’éducation, faisant ainsi en sorte que les filles aient accès à l’éducation de base.