Les résultats d’une importante enquête portant sur les caractéristiques de l’emploi et des milieux de travail du personnel de soutien en éducation, dans sept pays, ont d’ailleurs été dévoilés lors de l’événement qui se déroule à Bruxelles, les 15 et 16 mai 2018.
Principalement composé de femmes, âgées de 40 à 60 ans, le personnel de soutien est employé avec un statut précaire au Brésil, au Québec et en France, tandis qu’en Nouvelle-Zélande, il est à l’emploi uniquement pendant l’année scolaire.
La plupart des personnes répondantes estiment ne pas recevoir une rémunération équitable pour leur travail, le personnel de soutien se trouvant au bas de l’échelle salariale. Par ailleurs, une majorité profite d’une certaine sécurité d’emploi au Québec (60 %), en Nouvelle-Zélande (55 %) et au Brésil (50 %), alors qu’en France, seule une minorité en bénéficie (30 %).
Enfin, même si, dans l’ensemble, les membres du personnel de soutien estiment être traités avec respect par les personnes avec lesquelles ils interagissent, ils ont néanmoins l’impression de n’avoir qu’une importance faible ou moyenne aux yeux de la société.
« Cette journée mondiale constitue une occasion importante de faire connaître l’apport quotidien du personnel de soutien en éducation à la réussite éducative des jeunes et des adultes en formation », souligne Daniel B. Lafrenière1.
1 Daniel B. Lafrenière est secrétaire-trésorier de la CSQ et membre du bureau exécutif de l’Internationale de l’Éducation.
2 Photo : la délégation de la CSQ à la conférence du personnel de soutien de l’Internationale de l’Éducation était composée de représentantes et représentants de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ).