Le Congrès général est l’autorité suprême de la Centrale. Il détermine les politiques générales, les objectifs majeurs, les grandes lignes d’action et les grandes priorités. Il peut aussi, exceptionnellement, établir des politiques particulières, des objectifs spéciaux ou des programmes d’actions immédiates.
Le Congrès se déroule tous les trois ans. Un si grand évènement demande beaucoup de préparation, si bien que, dès la fin d’un congrès (et même avant!), le comité organisateur amorce les préparatifs en vue du prochain.
Les chambres dans les hôtels doivent être réservées pour près d’un millier de congressistes presque quatre ans avant l’évènement. L’entente préliminaire pour la salle qui accueille le Congrès doit aussi être signée trois ans d’avance.
Un scénario bien différent de celui prévu
En mars 2020, personne ne supposait que la préparation du Congrès de juin 2021 pouvait être influencée par le virus de la COVID‑19. On croyait, à tort, que le Québec n’en avait que pour deux semaines de pause et qu’ensuite, tout cela ne serait plus qu’un mauvais souvenir.
À la fin du printemps, l’espoir de tenir un rassemblement en présentiel persistait au sein du comité organisateur. Le Québec se déconfinait tranquillement, les vacances d’été avaient lieu presque normalement. C’était de bon augure pour le Congrès de l’été suivant.
À l’arrivée de la deuxième vague, à l’automne, des discussions entourant la possibilité de tenir l’évènement en mode hybride avaient lieu. Le comité réfléchissait à l’idée d’inviter une partie des congressistes à y assister sur place, tout en offrant la possibilité à d’autres participantes et participants de suivre à distance l’évènement diffusé sur le Web.
Le décret gouvernemental de janvier 2021 a toutefois changé la donne en empêchant les rassemblements de plus de 25 personnes dans une même salle. Le comité espérait tout de même que les règles soient assouplies avant l’évènement pour permettre sa tenue en présentiel, du moins en partie.
Comme il est difficile d’organiser un rassemblement de cette envergure en ne se basant que sur des espoirs, plusieurs formules différentes avaient été prévues. Les membres du comité ont pratiquement eu l’impression de préparer plusieurs congrès en même temps. Ils devaient toutefois gardé en tête l’idée qu’il faudrait peut-être annuler à la dernière minute.
Le comité organisateur a innové dans la préparation du 43e Congrès de la CSQ. Et en matière d’originalité, l’évènement marquera certainement l’histoire de la Centrale!
Une plateforme à la rescousse
Le scénario principal, celui finalement retenu pour le Congrès de juin, repose sur la diffusion des travaux en direct d’un plateau de tournage sur une plateforme Web.
« L’évènement est aussi raccourci et l’ordre du jour a été allégé. Le Congrès se tiendra cette année sur trois jours », explique la directrice générale de la CSQ, Marjolaine Perreault. Les statuts et règlements du Congrès ayant été établis pour que l’évènement ait lieu sur quatre jours en présentiel et avec un scrutin traditionnel, des aménagements ont dû être adoptés.
Un évènement attendu
La plateforme Web qui sera utilisée permettra aux congressistes d’échanger entre eux, de consulter des documents, d’accéder à de l’information, etc. Les votes seront comptabilisés par un logiciel, et le résultat sera connu rapidement.
Outre les enjeux touchant le contenu, l’organisation d’un congrès virtuel pose aussi des défis sur le plan de la présentation du contenu, en raison de la contrainte de temps, et du recrutement et de la formation des personnes déléguées qui travailleront au bon déroulement de l’évènement.
Les congressistes ne seront toutefois pas déçus. Ils peuvent s’attendre à quelques surprises et collaborations spéciales.
Le comité organisateur a innové dans la préparation du Congrès 2021. Et en matière d’originalité, l’évènement marquera certainement l’histoire de la Centrale!