Les maux de la langue

Veille, vigie ou vigile de l’environnement sociopolitique

26 mars 2010

Les mots veille et vigie sont des quasi-synonymes et ont été définis par l’OQLF en 2005 comme « l’activité de surveillance permanente de l’environnement d’une organisation… permettant un repérage de signes ou d’indices révélateurs de changements importants ». C’est ce que des personnes-ressources de la CSQ font en scrutant l’actualité économique et politique pour alimenter le Conseil exécutif, les instances de la Centrale et les divers comités et réseaux. De plus, le terme vigie désigne aussi bien l’acte de veille que l’entité (personne, organisme, etc.) qui effectue la surveillance.

Exemples :

  • Le comité de veille sociopolitique a amorcé le débat lors de la réunion.
  • En jouant son rôle de vigie, la conseillère peut préparer le texte d’analyse de la conjoncture.

Attention, le mot vigile n’a pas du tout le même sens que veille et vigie. Selon les dictionnaires, vigile réfère plutôt à un « gardien chargé de la surveillance nocturne de locaux administratifs, commerciaux, industriels ». C’est un synonyme de veilleur de nuit et de gardien de nuit. Il s’agit donc ici essentiellement d’autre chose.