La FIPEQ-CSQ a déposé au gouvernement jeudi les demandes de ses membres travaillant en CPE, en vue d’une nouvelle convention collective. Parmi ses demandes, mentionnons une amélioration substantielle des services dédiés aux enfants présentant des besoins particuliers.

Montréal, le 25 août 2016. – La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a déposé au gouvernement jeudi les demandes de ses membres travaillant en CPE, en vue d’une nouvelle convention collective. Parmi ses demandes, mentionnons une amélioration substantielle des services dédiés aux enfants présentant des besoins particuliers.
« Le réseau québécois des CPE a été mis sur pied pour permettre aux enfants du Québec le meilleur développement possible, et c’est dans cette optique que nous réclamons que le gouvernement double son enveloppe destinée aux enfants présentant des besoins particuliers. Ces ressources supplémentaires permettront à nos membres de mieux encadrer et appuyer ces tout-petits à un moment crucial de leur développement, et aideront des milliers d’enfants à atteindre leur plein potentiel », explique la première vice-présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Des travailleuses qui demandent le respect
Parmi les autres demandes de la FIPEQ-CSQ, on retrouve l’introduction du retour progressif au travail à la suite d’une invalidité, des hausses salariales suivant la moyenne provinciale ainsi qu’une contribution plus équitable du gouvernement au régime d’assurance-collective. Rappelons que sa convention collective est échue depuis le 31 mars 2015.
« Nos membres ont déjà fait d’importants sacrifices et compromis lors des dernières négociations. Il est temps que le gouvernement mette lui aussi de l’eau dans son vin et donne aux travailleuses qui prennent soin de nos tout-petits les ressources et conditions nécessaires pour bien accomplir leur travail », ajoute Valérie Grenon.
Un contexte difficile pour le réseau public
Ces négociations surviennent alors que le réseau des CPE subit les contrecoups des compressions répétées du gouvernement, lesquelles ont amputé ces services de garde de centaines de millions de dollars depuis les dernières années, et ce, malgré des surplus budgétaires à Québec.
« Dans toutes les études, il est démontré que les CPE ont une qualité exceptionnelle et qu’ils ont un impact positif sur le développement des enfants. On ne peut malheureusement pas revenir en arrière et annuler les effets des compressions, mais lorsque l’on demande au gouvernement de s’engager pour les enfants présentant des besoins particuliers, quand on lui demande des conditions de travail décentes, c’est pour s’assurer que davantage de ressources seront au rendez-vous pour préserver ce service public auquel les Québécoises et Québécois tiennent tant. Si nous obtenons gain de cause, c’est toute la société qui en sortira gagnante », conclut Valérie Grenon.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente près de 2 400 éducatrices dans les installations des CPE et 11 700 responsables de garde en milieu familial et. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.