La FSQ-CSQ et le SIIIACQ-CSQ se réjouissent de la décision du ministère de la Santé et des Services sociaux et des directions d’établissements de mettre fin à l’exigence d’un prétest qui était imposé aux infirmières et infirmiers détenteurs d’un diplôme d’études collégiales avant d’avoir droit de recevoir les heures de formation prévues dans leur convention collective.

Trois-Rivières, le 23 janvier 2017. – La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) et le Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes, infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec (SIIIACQ-CSQ) se réjouissent de la décision du ministère de la Santé et des Services sociaux et des directions d’établissements de mettre fin à l’exigence d’un prétest qui était imposé aux infirmières et infirmiers détenteurs d’un diplôme d’études collégiales avant d’avoir droit de recevoir les heures de formation prévues dans leur convention collective.
La présidente de la FSQ-CSQ, Claire Montour, soutient que ce recul patronal est un effet direct des multiples pressions exercées au cours des dernières semaines par les syndicats représentant le personnel de la santé de la catégorie 1 affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
« Lors de la dernière négociation, nous avons obtenu 25 heures de formation accréditée pour les infirmières et les infirmiers détenteurs d’un diplôme d’études collégiales. Malheureusement, le ministère de la Santé et des Services sociaux et les directions d’établissements avaient décidé que le personnel devait se soumettre à un prétest avant d’avoir droit à la formation », explique Claire Montour.
Une bataille livrée seulement par la CSQ et ses syndicats en santé
La présidente de la FSQ-CSQ rappelle que cette obligation a été fortement contestée par les syndicats d’infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de la CSQ, dont le SIIIACQ-CSQ.
« Nous sommes les seuls syndicats à nous être opposés à ces prétests jugés humiliants et injustes pour nos membres. Nos syndicats ont donc déposé des griefs au cours des dernières semaines pour dénoncer la situation et nous avons multiplié les démarches auprès des employeurs et du ministère pour exiger le retrait de cette pratique », précise Claire Montour.
Des syndicats déterminés à défendre leurs membres
Pour sa part, la présidente du SIIIACQ-CSQ, Andrée Guillemette, se réjouit de cette victoire pour les membres remportée grâce à la mobilisation et à la ténacité des syndicats CSQ.
« Nos syndicats ont à cœur les intérêts de leurs membres. Nous n’accepterons jamais que nos membres subissent des injustices et nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour rétablir leurs droits. Nous l’avons démontré une fois de plus et les employeurs n’ont pas eu d’autre choix que de reculer. C’est cela, la force de la CSQ et de ses syndicats en santé », termine Andrée Guillemette.
Profil du SIIIACQ-CSQ
Le Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes, infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec (SIIIACQ-CSQ) représente plus de 1 900 membres du personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires (infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires) qu’on retrouve dans les établissements de santé couvrant l’ensemble de la région Mauricie/Centre-du-Québec.
Profil de la FSQ-CSQ
La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) représente près de 7 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et puéricultrices travaillant dans des établissements de tous les secteurs de la santé : centre hospitalier, centre de santé et de services sociaux (CSSS), centre de réadaptation, dispensaire, agence de la santé et des services sociaux, centre jeunesse et Héma-Québec.