La FPEP-CSQ et l’Académie Lafontaine à Saint-Jérôme ont procédé à la signature d’une nouvelle convention collective pour les enseignantes et les enseignants, qui prévoit une approche unique visant le soutien aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).

Saint-Jérôme, le 14 mai 2012. – La Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), et l’Académie Lafontaine à Saint-Jérôme ont procédé aujourd’hui à la signature d’une nouvelle convention collective pour les enseignantes et les enseignants, qui prévoit une approche unique visant le soutien aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).
La présidente de la FPEP-CSQ, Mme Francine Lamoureux, et le directeur général de l’école, M. Claude Potvin, saluent l’entente intervenue qui permettra une responsabilité mieux partagée entre les enseignantes et les enseignants à l’égard des élèves HDAA.
Un effort supplémentaire reconnu
Mme Francine Lamoureux et M. Claude Potvin sont unanimes à souligner l’ouverture d’esprit ayant permis cette nouvelle approche qui bénéficiera aux enseignantes et aux enseignants, mais également et surtout à l’ensemble des élèves, particulièrement les élèves HDAA.
« L’aboutissement heureux de cette entente a été possible parce que la direction de l’Académie a reconnu l’effort supplémentaire que la présence d’élèves HDAA dans une classe exige de la part de l’enseignante ou de l’enseignant. À partir de ce principe, les deux parties ont accepté de négocier une méthode permettant d’évaluer l’ajout de tâches reliées au soutien à apporter à ces élèves. Ensuite, nous nous sommes entendus sur la nécessité de limiter ce nombre de tâches par groupe, et donc, de mieux le répartir entre l’ensemble des enseignantes et des enseignants », explique la présidente de la FPEP-CSQ.
Une entente qui bénéficie à tous
Pour sa part, M. Claude Potvin soutient que l’ensemble des acteurs concernés sortent gagnants de cette entente originale et unique au Québec.
« Il est évident qu’en limitant et en rééquilibrant mieux le fardeau de tâches des enseignantes et des enseignants, ceux-ci seront en mesure d’assurer un meilleur suivi auprès de tous les élèves. Ces derniers en bénéficieront donc directement, de même que les parents de ces jeunes indirectement, qui souhaitent pouvoir compter sur des services éducatifs de qualité pour leurs enfants », énonce le directeur général.
Autre élément important : un comité paritaire composé de deux enseignants et de deux membres de la direction verra à évaluer l’efficacité de l’approche au cours de l’année pour s’assurer de son bon déroulement et apporter les ajustements nécessaires, s’il y a lieu.
Signature d’une autre convention collective
D’autre part, Mme Lamoureux et M. Potvin se disent satisfaits de l’ensemble de la nouvelle convention collective signée aujourd’hui pour une durée de cinq ans. Une entente qui a été approuvée unanimement par les 95 enseignantes et enseignants membres du Syndicat du personnel de l’Académie Lafontaine (SPAL-CSQ). De plus, la FPEP-CSQ, le SPAL-CSQ et la direction de l’école ont également procédé aujourd’hui à la signature d’une autre convention collective, celle couvrant les 60 membres du personnel professionnel et de soutien.
« Les négociations qui ont mené à ces deux signatures se sont déroulées dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel du début à la fin. Nous souhaitons que ce climat de collaboration se poursuive au cours des prochaines années, dans les meilleurs intérêts de tous et de chacun », de conclure Mme Lamoureux et M. Potvin.
Un exemple et un modèle à suivre
De son côté, la 1re vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot, espère que d’autres écoles s’inspireront du modèle développé à l’Académie Lafontaine pour bonifier les conditions de travail des enseignantes et des enseignants, ainsi que la qualité de l’éducation aux élèves.
« L’entente intervenue à l’Académie est un bel exemple qui démontre que lorsque les deux parties ont comme objectif premier l’amélioration des services aux élèves, il est possible de trouver des solutions innovatrices satisfaisantes pour tous. Et cela en améliorant les conditions de travail du personnel », termine Mme Louise Chabot.