Montréal, le 25 novembre 2017. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) souligne aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Rappelons que cette journée a été proclamée, le 17 décembre 1999, par l’Assemblée générale des Nations Unies à la suite de l’assassinat des sœurs Mirabal, trois militantes dominicaines brutalement assassinées en 1960 sur l’ordre du chef de l’État, Rafael Trujillo.
12 jours d’actions contre la violence
Au Québec, le 25 novembre marque le début de la campagne des 12 jours d’actions contre la violence faite aux femmes, qui se tient cette année sous le thème Parlons de #violence systémique. La campagne vise également à faire connaître les actions et l’expertise des organismes qui travaillent à l’autonomisation des femmes.
« Dans le contexte actuel, ces journées d’actions prennent tout leur sens. La violence à l’égard des femmes est toujours trop présente et il est nécessaire de se mobiliser pour la contrer », déclare Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Plusieurs activités sont organisées jusqu’au 6 décembre. La CSQ invite ses membres à y participer en grand nombre ou à soumettre leurs propres actions! Pour plus d’informations, cliquer ici.
Un soutien aux victimes
Parce que tout le monde est concerné par la violence sexuelle, le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) invite la population à sortir les trombones qui traînent dans un fond de tiroir, cachés dans l’ombre comme le sont trop souvent les agressions à caractère sexuel.
« Sois le maillon d’une chaîne de solidarité, affiche ton engagement contre la violence sexuelle – Accroche une chaîne de trombones à tes vêtements »
Pour en savoir plus sur cette campagne, cliquer ici.
L’Internationale de l’Éducation en action
En parallèle, l’Internationale de l’Éducation (IE) est également en action : « Au milieu de la vague de révélations récentes sur les abus sexistes, le moment est critique pour le mouvement syndical et nous devons nous affirmer en tant que chef de file par nos actions et notre exemple. »
L’IE invite donc toutes ses organisations membres à faire pression sur leurs dirigeants afin de faire en sorte que le gouvernement soutienne une convention et une recommandation de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence sexiste sur le lieu de travail.
Pour plus d’informations, cliquer ici.