À l’occasion de l’ajustement ministériel du premier ministre Philippe Couillard, la CSQ accueille le nouveau ministre à l’Éducation et à l’Enseignement supérieur, François Blais, et le ministre à l’Emploi et à la Solidarité sociale, Sam Hamad.

Québec, le 27 février 2015. – À l’occasion de l’ajustement ministériel du premier ministre Philippe Couillard, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) accueille le nouveau ministre à l’Éducation et à l’Enseignement supérieur, François Blais, et le ministre à l’Emploi et à la Solidarité sociale, Sam Hamad. « Nous souhaitons la bienvenue à ces nouveaux ministres qui auront de nombreux défis à relever dans leur ministère respectif », souligne Louise Chabot, présidente de la CSQ.
La CSQ espère que le parcours professionnel du ministre Blais saura lui servir pour donner une direction et des enlignements clairs sur les perspectives qu’il entrevoit mettre de l’avant, tant dans le réseau scolaire qu’en enseignement supérieur. « Nos attentes sont grandes. Les compressions que subissent ces réseaux depuis quelques années déjà les ont plongés dans un état critique. Les compressions se conjuguent mal avec les besoins criants de l’éducation », remarque la présidente.
D’ailleurs, les fédérations du réseau scolaire de la CSQ, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), ont déposé hier à l’Assemblée nationale une pétition de 50 000 noms pour que le maintien d’une éducation publique de qualité au Québec soit au cœur des préoccupations du ministre. Pensons notamment à la diminution du nombre d’élèves dans les classes du Québec et à l’ajout de ressources et de services pour les élèves en difficulté.
Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, ajoute « qu’à la veille d’une réforme annoncée, il est essentiel que le nouveau ministre travaille de concert avec celles et ceux qui font l’éducation au quotidien. Il devra envisager rapidement de réduire le fardeau de tâche du personnel enseignant et respecter l’autonomie professionnelle ». En complément, Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ précise que « le personnel de soutien scolaire détient une expertise indéniable qui doit être reconnue. Nous exigeons que le recours à la sous-traitance dans nos établissements cesse ». La présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau insiste pour sa part sur l’importance « de valoriser toutes les facettes du travail effectué par le personnel professionnel ».
La CSQ et ses fédérations en enseignement supérieur, la Fédération des enseignantes et enseignants de CEGEP (FEC-CSQ), la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) et la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ), constatent que les décisions prises jusqu’à maintenant par le gouvernement libéral mettent en péril la mission éducative des institutions. Les compressions record dans les cégeps et les universités compromettent dangereusement l’offre de formation et l’avenir des cégeps en région.
« Il est primordial que le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur fasse valoir auprès de ses collègues l’urgence d’investir dans l’ensemble des réseaux de l’éducation lors du prochain budget du gouvernement Couillard », plaident en cœur Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ, Carol LaVack, présidente de la FPPC-CSQ et Anne Dionne, présidente de la FPSES-CSQ. Louise Chabot, présidente de la CSQ, souhaite « une rencontre dans les prochaines semaines avec le ministre Blais afin de lui faire part de nos attentes ».
En terminant, la présidente de la CSQ tient à souhaiter la bienvenue, dans ses nouvelles fonctions, au ministre Hamad. Toutefois, l’organisation syndicale espère que le ministre aura plus de compassion envers les plus démunis qui ont eu maille à partir avec les récentes coupes à l’aide sociale. « Nous souhaitons qu’il ne s’acharne pas sur les plus démunis de notre société pour réaliser des économies de bouts de chandelles », a lancé Louise Chabot. « Comme le ministre Hamad a déjà travaillé à la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), nous comptons sur lui pour qu’il en assure la pérennité. Nous espérons également qu’il favorise un dialogue social dynamique entre les représentants des travailleuses et travailleurs et du patronat. »
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.