Montréal, le 10 octobre 2013. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dénonce l’obstruction systématique dont font preuve les deux partis d’opposition pendant les travaux de la Commission de la culture et de l’éducation à l’étape de l’adoption du projet de loi 45.
« Alors que toutes les organisations syndicales, étudiantes de même que les directions collégiales et universitaires ont salué unanimement la création du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST), nous comprenons mal le filibuster auquel se livrent le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition Avenir Québec (CAQ) face au sujet d’un projet de loi qui vise la constitution juridique de ce ministère », déclare Louise Chabot, présidente de la CSQ.
« Afin de permettre l’adoption rapide du projet de loi 45 par l’Assemblée nationale, il est urgent pour les partis d’opposition de mettre la partisanerie de côté. Nous croyons qu’en l’absence d’une existence juridique du ministère, la mise en place des réformes découlant du Sommet sur l’enseignement supérieur risque d’être compromise, ce qui serait déplorable », conclut Louise Chabot.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.