« Contrairement, à ce qu’en pense François Legault et sa CAQ, on ne peut penser bâtir l’avenir du Québec sur une poignée de facultés universitaires très élitistes et urbaines.»

Rimouski, le 31 janvier 2013 –  « Contrairement, à ce qu’en pense François Legault et sa CAQ, on ne peut penser bâtir l’avenir du Québec sur une poignée de facultés universitaires très élitistes et urbaines.  À notre avis, il faut plutôt mieux reconnaître l’excellence, notamment dans le domaine de la recherche, de l’ensemble du personnel des institutions postsecondaires plutôt que de tendre à créer deux classes d’universités », de déclarer Marc Nantel, 1er vice-président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Alors que la quatrième et dernière rencontre préparatoire au Sommet sur l’enseignement supérieur s’amorcera ce soir à Rimouski, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ses fédérations et ses syndicats de l’enseignement supérieur tiennent à rappeler le rôle crucial des acteurs du réseau collégial et universitaire pour soutenir le développement de l’ensemble du Québec.
Plus de reconnaissance, de collaboration et de synergie
Avec près de 40 % du corps enseignant titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat, une forte qualification dans de très nombreux domaines techniques et les Centres collégiaux  de transferts de technologie (CCTT), la recherche au collégial devra être davantage reconnue.  Néanmoins,  comme c’est trop souvent le cas dans le réseau universitaire, il ne faudrait pas que recherche rime avec précarité et manque de reconnaissance. Par exemple, à l’Université Laval, on observe un taux de roulement de plus de 100 % des professionnels de recherche. « Comment peut-on bâtir une relève scientifique en offrant de telles conditions de travail et d’exercice ? », souligne M. Nantel.
Le personnel: un atout de taille pour le développement de l’ensemble du Québec
Les fédérations de la CSQ rappellent que « l’existence de personnel hautement qualifié dans les établissements postsecondaires présents sur tout le territoire représente un atout de taille en terme de développement économique, mais aussi social et culturel. Il faut soutenir et valoriser ce potentiel extrêmement riche et reconnaître à sa juste valeur la part des cégeps et des universités en région en finançant leur mission spécifique. En somme, tout le contraire de ce que propose la CAQ », de conclure le vice-président de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. Dans le Bas-Saint-Laurent, le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski (FEC-CSQ)  et le Syndicat des professionnelles et professionnels du Cégep de Rimouski (FPPC-CSQ) sont affiliés à la CSQ.
 
Référence Avis présenté par la CSQ dans le cadre de la démarche participative en vue du sommet L’enseignement supérieur pour tous: La contribution des établissements et de la recherche au développement de l’ensemble du Québec : pour une plus grande reconnaissance, collaboration et synergie