Lors des prochaines Assises nationales de la recherche et de l’innovation le 15 avril prochain à Québec, Marc Nantel, 1er vice-président, présentera la position de la CSQ à l’égard de la nouvelle politique nationale en cours d’élaboration.

Montréal, le 11 avril 2013. – Lors des prochaines Assises nationales de la recherche et de l’innovation le 15 avril prochain à Québec, Marc Nantel, 1er vice-président, présentera la position de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) à l’égard de la nouvelle politique nationale en cours d’élaboration. Il soulignera l’importance que cette politique favorise les conditions de travail du personnel de recherche et de la relève scientifique, la recherche en innovation sociale ainsi que la reconnaissance de la recherche, à l’ordre collégial.
« Au moment d’élaborer une nouvelle politique nationale de la recherche et de l’innovation, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) considère qu’il est grand temps d’élargir le débat public sur la recherche et de tenir compte, à la fois du personnel, de l’immense champ de possibilités en innovation sociale et du milieu collégial qui a été peu soutenu jusqu’à maintenant » déclare Marc Nantel, 1er vice-président de la CSQ.
Dans son intervention, la CSQ déplore le manque de reconnaissance des professionnels de la recherche, ce qui a d’importantes conséquences sur leurs conditions de travail et sur la qualité de la recherche universitaire. Ainsi, le taux de précarité de ces professionnels est effarant. Il frôle le 100 %, fragilisant d’autant plus la performance des équipes de travail.
La CSQ dénonce également le peu d’égard accordé à la recherche en innovation sociale. Elle considère que le milieu de l’enseignement supérieur doit s’investir davantage dans sa collectivité afin de susciter l’interaction, l’apprentissage collectif et l’innovation. Il faut également s’assurer de partager les budgets entre la recherche orientée et la recherche libre, car elles sont  liées et interdépendantes.
Quant au réseau collégial, il offre un potentiel d’innovation encore sous-exploité. La CSQ demande que la nouvelle politique inclue statutairement la recherche collégiale et qu’elle lui donne accès aux mêmes fonds de recherche que les universités.
En terminant, la CSQ tient à souligner les conséquences néfastes du désengagement du gouvernement sur la recherche ainsi que du contrôle qu’il exerce à son égard.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.