Retraite Québec2 publie tous les trois ans l’évaluation actuarielle de la caisse des personnes participantes au RREGOP. En décembre 2016, les résultats de l’exercice se terminant en décembre 2014 ont été rendus publics.
Afin de mieux comprendre le bilan de santé du RREGOP, un petit cours de « médecine 101 » s’impose pour définir quelques notions importantes.
La situation financière du RREGOP s’est améliorée entre 2011 et 2014, comme en témoigne le tableau I.
Les excellents rendements de la caisse entre 2012 et 2015, sont le principal facteur ayant causé une baisse du passif. Au cours de cette période, les rendements ont atteint 11,1 % en moyenne, ce qui est bien supérieur aux hypothèses de rendement à long terme qu’avait formulé Retraite Québec, soit 6,25 % par année, incluant l’inflation 5. D’autres éléments ont aussi eu une influence, mais de façon moins importante.
Le taux de cotisation au RREGOP sur le salaire excédant 25 % du maximum des gains admissibles (MGA) passera de 11,12 %, en 2016, à 10,88 % en 2019, comme le montre le tableau II. Une bonne nouvelle qui s’explique comme suit :
Le bilan est sans équivoque : le RREGOP se porte bien. Nous pouvons collectivement nous féliciter d’avoir réussi à le conserver dans une situation financière satisfaisante, pour ne pas dire enviable, lorsqu’on le compare à d’autres régimes de retraite qui ont connu de sérieuses difficultés ces dernières années.